juillet 4, 2024

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Élections françaises : les troisièmes candidats se retirent pour tenter d’empêcher l’extrême droite

Élections françaises : les troisièmes candidats se retirent pour tenter d’empêcher l’extrême droite

Source des images, Getty Images

Commentez la photo, Le premier tour des élections, qui a eu lieu le dimanche 30 juin, a donné lieu à des centaines de tours à trois.

  • auteur, Hugh Scofield
  • Rôle, Correspondant parisien

Le délai d’annonce des élections françaises a expiré mardi, avec le retrait d’un grand nombre de candidats de gauche et de centre-gauche pour tenter d’empêcher le Rassemblement national d’extrême droite.

Les partis avaient jusqu’à 18h00 heure locale (17h00 GMT) pour inscrire leurs candidats au second tour des élections législatives prévu dimanche.

Une liste officielle n’a pas encore été publiée, mais les médias français ont rapporté qu’entre 214 et 218 des candidats arrivés en troisième position se sont retirés de la course dans leur circonscription électorale. Cela signifie que le nombre de courses auxquelles participent trois candidats atteindra désormais environ 108, au lieu de 300 courses.

Il y aura un second tour dans les deux sens, à l’exception de deux circonscriptions électorales pour lesquelles quatre candidats se sont qualifiés.

Le premier tour des élections qui s’est déroulé dimanche dernier a abouti à une victoire majeure du parti de Marine Le Pen, qui, avec ses alliés, a obtenu environ 33% des voix.

Une large coalition de gauche arrive en deuxième position, tandis que les centristes dirigés par le président Emmanuel Macron arrivent en troisième position.

Si les candidats de troisième place du centre ou de la gauche se retirent, les votes anti-GOP sont concentrés sur un seul candidat, ce qui facilite la victoire du challenger GOP.

Le Nouveau Front populaire de gauche – qui comprend tout le monde, des sociaux-démocrates de centre-gauche aux anticapitalistes d’extrême gauche – a demandé à tous ses candidats arrivés en troisième position de se retirer et de permettre à un candidat centriste de remporter le vote anti-Alliance nationale.

Le FNP aide ainsi deux hauts députés pro-Macron – l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin – à gagner dans leurs circonscriptions en Normandie et dans le Nord.

En revanche, un candidat pro-Macron s’est retiré de la course électorale afin d’aider l’extrême gauche François Ruffin à vaincre le candidat du Parti national à Amiens, dans le nord du pays.

Le chef du parti Rassemblement national, Jordan Bardella, 28 ans, candidat au poste de Premier ministre, a condamné ces arrangements comme le résultat d’une « alliance de la honte » entre des partis jusqu’alors hostiles.

Les instructions données aux candidats du bloc centriste de Macron étaient plus vagues que celles du Front national progressiste.

Même si Macron lui-même et le Premier ministre Gabriel Attal ont appelé à « ne pas voter pour le Rassemblement national », certains dans son camp estiment que sa composante d’extrême gauche rend le nouveau Front national tout aussi inacceptable.

Les dirigeants du Rassemblement national ont déclaré qu’ils ne tenteraient pas de former un gouvernement à moins d’obtenir la majorité absolue au Parlement lors d’un vote dimanche. Ils ont déclaré qu’ils ne voulaient pas donner l’apparence d’une autorité, si la réalité était qu’ils étaient incapables de légiférer.

Mais mardi, Marine Le Pen a semblé le confirmer lorsqu’elle a déclaré qu’une faible majorité serait suffisante – voire très inférieure au minimum de 289 députés.

S’adressant à la radio française, elle a déclaré que gagner environ 270 députés permettrait à son parti d’ouvrir des négociations avec des représentants individuels d’autres groupes dans l’espoir de les convaincre de parvenir à un accord.

Elle a ajouté : « Nous leur dirons : êtes-vous prêts à participer avec nous à une nouvelle majorité ? Êtes-vous prêts à voter la motion de confiance ? Êtes-vous prêts à voter le budget ? »

Elle a évoqué comme cibles possibles des représentants indépendants de droite et de gauche, ainsi qu’une partie du Parti républicain conservateur, qui a remporté 10% des suffrages dimanche.

Si le Rassemblement national obtient dimanche la majorité absolue, le président Macron demandera à Bardella de former un gouvernement – ​​et une période tendue de « coexistence » entre les deux ennemis politiques commencera alors.

En vertu de la Constitution de la Cinquième République française, le pouvoir passe de Macron au Cabinet du Premier ministre car « le gouvernement détermine et dirige la politique de la nation ».

Marine Le Pen a également accusé mardi le président d’avoir mené un « coup d’État administratif » parce qu’elle avait entendu dire qu’il préparait un certain nombre de nominations clés dans la police et l’armée quelques jours seulement avant le vote.

« Quand vous voulez contrecarrer les résultats des élections en nommant des personnes à des postes, et quand cela cesse, [the government] « Être capable de mettre en œuvre les politiques exigées par le peuple français… J’appelle cela un coup d’État administratif », a-t-elle déclaré.

« J’espère que ce n’est qu’une rumeur », a-t-elle ajouté.