juillet 3, 2024

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Les opposants à Macron envisagent des réformes qui pourraient ébranler les relations France-UE

Les opposants à Macron envisagent des réformes qui pourraient ébranler les relations France-UE

Des coupes budgétaires aux réformes de l’immigration, les politiques du Rassemblement national et du nouveau Front populaire remettront en question les obligations de la France envers l’UE.

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En cas de victoire au second tour, les adversaires politiques du président français Emmanuel Macron pourraient provoquer des secousses au sein de l’Union européenne.

Même si l’extrême droite ne parle plus de « Frexit » ou de sortie de la zone euro, certaines propositions du Rassemblement national (RN) sont contraires au droit européen.

Eric Maurice, analyste au Center for European Policy, a mis en avant plusieurs propositions controversées du président du RN Jordan Bartella. Bartella a suggéré une soi-disant « réduction » d’une partie de la contribution de la France au budget de la fédération – 2 milliards d’euros – qui « remettrait en question l’engagement de la France envers l’UE », a déclaré Morris.

Le projet de Bartella de négocier des réformes de la libre circulation au sein de l’espace Schengen, en le réservant aux citoyens de l’UE, pourrait faire sourciller à Bruxelles.

En outre, Bartella a proposé des restrictions plus strictes en matière d’immigration, qui pourraient être soutenues par un référendum donnant la priorité au droit français par rapport au droit européen. Une telle décision « serait en contradiction flagrante avec le droit européen », a déclaré Maurice à Euronews.

Le Rassemblement national propose également de réduire la TVA sur l’énergie, ce qui est contraire aux règles de l’UE car les décisions fiscales nécessitent une approbation unanime.

Le parti souhaite également revenir sur la réforme des retraites adoptée par la majorité de Macron. Bien que cette réforme ne relève pas du champ d’application de l’Union européenne, elle est recommandée par la Commission européenne pour maîtriser le déficit public.

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Maurice a souligné les nuances de l’approche du Rassemblement national : « C’est plus pervers d’une certaine manière. Il ne s’agit pas de sortir de l’UE, mais de remettre en question la participation de la France aux politiques européennes ou à certaines politiques européennes. Les obligations de la France. »

Nouveau Front populaire : l’UE est bonne, ses politiques ne le sont pas

Les partis de gauche, réunis sous la bannière du Nouveau Front populaire, ne remettent pas en cause l’engagement de la France dans l’Union européenne. Toutefois, des tensions pourraient surgir sur des questions budgétaires.

Les programmes économiques et sociaux du nouveau Front populaire entraînent des coûts importants, estimés entre 150 et 200 milliards d’euros.

Cela suscite des inquiétudes auprès de ses partenaires européens sur « la maîtrise du déficit et de la dette publique et la consolidation ou la diversification de l’économie française », a expliqué Maurice.

Laisser le déficit et la dette devenir incontrôlables serait contraire à l’engagement de la France de les réduire dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance.

Il y a quelques semaines, la Commission européenne a recommandé des mesures disciplinaires à l’encontre de la France et de six autres pays pour non-respect des limites de déficit budgétaire de l’UE.

Le Nouveau Front populaire propose également de réviser les priorités politiques de l’UE, comme la fin des accords de libre-échange et la réforme de la politique agricole commune (PAC).